mardi 14 septembre 2010

C'est la rentrée

L’été est passé (ou presque), me voila de retour à Providence, après un premier passage à Paris, un long moment à vivre à Copenhague, au Danemark, un voyage en Suède+Finlande, puis un second passage à Paris et en Bretagne. La rentrée est enfin là, et c'est ainsi le début de mon Master à RISD.
Je reprends doucement mes habitudes après ce programme d'été en Architecture d'intérieur et réhabilitation, et ces vacances. Cependant mes habitudes vont changer un peu: remise en forme, salle de gym, cuisine, et encore plus de cuisine. J'ai même acheté, en solde mais tout de même, un livre de cuisine italienne légère. Je m'y met doucement.
J'ai a nouveau déménagé, pour la 4 fois en 2 mois de deux ans, et mon nouvel appartement dispose d'une cuisine bien équipée pour préparer tout ce que je veux. De plus, si l'on combine mes équipements et accessoires à ceux de mes colocataires, tout y est pour tout réussir! Je vais donc tenter cette routine et cuisiner le soir pour mes colocataires, au nombre de deux, quand je le peux, et d'autres soirs nous inverseront les rôles.
Je vous tiens au courant!

dimanche 18 juillet 2010

      Me voici de retour du voyage en Suède et Finlande. Durant une semaine j'ai parcouru la Suède et la Finlande pour découvrir des sites important en architecture et la culture du pays ou je me trouvais. Nous étions un groupe de 30 étudiants. Pendant la partie du voyage concernant la Finlande, nous avons pu tester le sauna, et avons passé une soirée au bord d'un lac, ou DIS avait loué une maison comprenant cuisine+saunas. Nous avons d'abord fait un feu, puis grillé notre nourriture dessus:


 

jeudi 1 juillet 2010

Cérémonie d'ouverture.

Au DIS, (à ne pas confondre avec RISD), le "Danish Institude for Study abroad", nous sommes accueillis comme il se doit le premier jour. Alors que les américains venus tout droit...des États-Unis, sont assommé par le décalage horaire et jusque 17 heures d'avion pour certains, ont bu un café surement différent de ceux de chez eux, acheté dans une monnaie qui donne l'impression que tout est hors de prix, l'équipe enseignante les réveille doucement au son de la musique classique danoise.
Ainsi le premier jour, entre les paragraphes qui composent le discours de bienvenue de la directrice, nous écoutons un groupe jouer du classique. Pour preuve les photos qui suivent. La journée s'est passé très agréablement, et les temps était magnifique! Vendredi soir, une soirée est organisé à l'école. Nous avons reçu des coupons pour une saucisse et deux bières gratuites, oui oui, dans notre enveloppe de bienvenue se trouvent des coupons pour boire à la soirée de bienvenue! C'est assez drôle. Ah oui, j'oubliais, ils adorent la saucisse dans ce pays! ;-)

Me re-voilà!

Bien des choses se sont passés depuis mon dernier message posté peu après mon arrivée à Providence. Entre temps j'ai:
-Rencontré mes futurs camarades de classes, ceux avec qui je vais passer les deux prochaines années à RISD.
-Changé de programme, quitté l'architecture, pour l'architecture d'intérieur, intervention et rehabilitation,
-(re)Découvert Cape Cod, et Boston pour un weekend à la plage.
-Quitté Providence pour passer 4 jours intenses à New York,
-Quitté New York pour Paris, pour deux semaines intenses, avec ma famille et mes amis.
-Débarqué à Copenhague au Danemark ou je vais vivre pour suivre un programme intense de 7 semaines d'architecture et de design en Scandinavie.

Me voila donc au Danemark, vivant en résidence étudiante (une première). Je suis enfin de retour à mes études que j'avais laissé en suspens pendant deux ans. Qui aurait cru que je m'y remettrai en commençant en Europe, à Copenhague, pour mieux attaquer la rentrée à Providence, USA ?
Pour mes confrères américains, venir ici est leur programme d'études à l'étranger, loin, très loin de la maison. Pour moi, bien sur, ce n'est pas vraiment l'étranger, certes un autre pays, mais toutefois en Europe. J'ai utilisé ma carte d'identité française pour venir depuis Paris!
J'y suis ainsi en tant qu'américain, encadré comme tout américain hors de sa zone de sécurité que forment les États-Unis.
Plus d'un mois et demi durant lequel je vais replonger dans l'architecture: maquettes, plans, études de site et de bâtiments. Au programme aussi: visite guidée de Copenhague, de musée, et une semaine en Suède et Finlande pour plus d'archi,  plus de bâtiments, plus d'analyse!

Retour à Paris le 15 aout, pour un retour fin aout à Providence.

Ci dessous les photos de ma chambre, j'ai ma propre salle de bain, ainsi qu'une cuisine commune aux occupants de l'étage.

Vue de mon bureau, et en bas: à mon arrivée, les draps tout neufs étaient fournis ainsi que les serviettes, neuves elles-aussi!

dimanche 9 mai 2010


Ma vie à Providence n’est pas si ennuyante. Je rencontre chaque jour de nouveaux étudiants ! Je rencontre aussi l’administration de RISD. Je pose des questions et me renseigne sur la vie étudiante, le cursus. Tout est très nouveau pour moi qui ai toujours étudié en France. Le système éducatif me semble plus compliqué, mais permet aussi plus d’ouverture, la possibilité d’étudier d’autres domaines non nécessairement liés à l’architecture.
Après de nombreux échanges avec les étudiants que je rencontre, je trouve le département « Int AR » soit interior architecture, très intéressant ! L’essentiel de mes nouvelles connaissances sont dans ce département. Cela me permet de voir les travaux effectués, les projets donnés. Je vais poursuivre mon exploration de RISD jusqu’à la mi-mai, date à laquelle je me dirige à nouveau vers New York, et retourne ensuite en France.
En attendant RISD m’ouvre officieusement ses portes, et je ne m’en plains pas ! La rentrée s’annonce riche et chaotique à la fois !

jeudi 29 avril 2010

PROVIDENCE, me voici!

J'ai quitté la ville de New York, dans l'état de New York et suis arrivé à Providence, dans l'état du Rhode Island, le plus petit état des Etats-Unis. J'y habite désormais car j'y serais étudiant à la rentrée de Septembre 2010.
L'emménagement s'est déroulé comme 'non prévu', puisqu'au dernier moment! En effet, suite à certains problème de communication, je n'étais pas sur d'avoir un appartement à Providence. Finalement, vendredi soir dernier, la confirmation est arrivée, j'ai eu l'appartement. Samedi matin, de bonne heure, une fois le camion loué, il fut chargé, et je suis parti pour Providence, en ayant dit au revoir à mon appartement, mais pas à Central Park. 
Tout s'est passé très vite, sans me laisser le temps de penser réellement à ce qui se passait. 

Encore une page de ma vie tournée, l'épisode New York s'est donc terminé le samedi 24 avril 2010 après un dernier sandwich provenant du deli situé au croisement de la 106ième rue et de Columbus Avenue, là ou j'ai habité pendant un an, et dégusté sur les marches de mon désormais "ancien immeuble". Ce fameux bout d'Upper West Side, mentionné dans la série How I Met Your Mother comme étant l'endroit ou se trouve le meilleur burger de New York, le quartier ou vivent les personnages de la série, et ou se situe la prestigieuse Columbia University quelque rues plus au nord. C'est un nouveau départ, lourd de conséquences puisqu'il engage les trois prochaines années de ma vie.
Me voici prêt, et (enfin!) décidé à commencer une seconde nouvelle vie! Après mon départ de France, la décision d'intégrer une université américaine est probablement la plus importante décision que j'ai pris. Cela influencera très fortement mon avenir. 

Après quelques doutes sur la profonde utilité de cette prestigieuse école d'art pour mon futur, je suis enfin certain que cette école me plaira et m'ouvrira de nombreuses portes. Je ne perds pas de temps et rencontre déjà des étudiants de RISD qui me parlent de la forte notion de communauté qui règne sur le campus. De nombreuses compagnies américaines, de secteurs variés, viennent chaque année rencontrer les étudiants. La puissante association d'anciens élèves permet un avenir quasiment assuré dans une société fondée par des anciens élèves. Le système de réseau semble bien fonctionner. Mais ce n'est pas tout, l'opportunité qu'offre cette université, hormis sa réputation et son ancienneté (1877) réside aussi dans sa proximité avec la très prestigieuse Brown University. En effet, au cours de mon cursus, le catalogue des cours offerts à Brown me sera disponible en équivalent des cours dont je pourrai être dispensé à RISD (grâce à mes précédentes études en architecture). Cette université dispose elle aussi d'un puissant réseau d'anciens élèves. Cela permettra de créer d'autre connexion en dehors de l'architecture, et de m'ouvrir à d'autres disciplines enseignées à Brown. 

RISD offre de nombreux avantages, et si ses locaux ne sont pas si impressionnants, son panel d'activités, d'évenements, de cours dispensés est impressionnant et permet de rendre ses trois prochaines années très enrichissantes et instructives. Peinture, sculpture, céramique, architecture d'intérieur, club de cinéma, groupe de politique, natation, salle de gym, échange à l'étranger, stages en agence, cours à Brown, vernissage d'exposition, personnalités invitées, soirées étudiantes, forte communauté, évaluation de portfolios par des professionnels, compagnies invitées sur le campus...RISD est au service de ses étudiants. C'est prometteur, et rassurant. J'ai fais le bon choix.


samedi 17 avril 2010

New York, one week left.

La fin, pour trois ans au moins, de ma vie à New York approchant à grands pas, je profite de ces derniers moments pour me perdre dans la ville et passer à coté de mes bâtiments préférés. Le Seagram Building, la Lever House sur Park Avenue...
Je profite du temps qui me reste ici. Par erreur en prenant le métro (oui, ça m'arrive toujours!) je suis donc retombé dans l'East Side, Midtown, des quartiers ou je ne vais plus trop. Mais ce fut une agréable surprise.





























Le marbre vert du Seagram, et sa fontaine sur le parvis.
















La façade légèrement verte de la Lever House et sa terrasse plantée.


Plus tard dans la soirée, je me suis retrouvé seul dans le métro, mais vraiment seul, personne dans la voiture ou je me trouvais ni dans les deux suivantes. C'est un peu étrange, et on se sent seul mais c'est rare et cela vaut le coup d'en faire l'expérience! Une petite vidéo (mauvaise qualité due au téléphone) de ce moment de solitude!







Providence.

Après cette excellente nouvelle (message précédent) je me prépare à déménager. Je quitte New York et pars m'installer dans la petite ville de Providence, dans le plus petit état des Etats-Unis, l'état de Rhode Island. Providence en est la capitale.
J'ai visité plusieurs appartements avant de m'arrêter sur un studio qui sera proche de mon école.
Providence est une ville de petite taille comparée à New York, une ville universitaire car elle est, entre autre, le siège de Rhode Island School of Design et Brown University. Beaucoup d'étudiants y vivent. Ci-dessous est une photo de mon immeuble, encore faut-il que j'obtienne le bail! Ce n'est pas chose facile, il me semble qu'il y a beaucoup de désorganisation du coté du propriétaire. 
Si tout va bien, le week end prochain j'aurai emménagé dans un nouvel appartement, et pourrais doucement me familiariser avec la ville avant ma rentrée en Septembre.























Une photo d'une église au bout de ma rue.
Et ci-dessous une vue du "Downtown Providence", le centre ville:

vendredi 26 mars 2010

A voir! 




















Le site de l'école:
Un retour prochain?

Ça y est, les réponses sont arrivées, enfin pas toutes, mais suffisamment pour avoir une idée. Je souhaitais, pour la rentrée prochaine, étudier dans une grande université américaine. Je n'ai pas été pris dans trois des 7 universités que j'avais demandé. Pour une quatrième j'ai été accepté mais seulement en Lighting Design et non en architecture. J'avais demandé à entrer en "Dual Degree", c'est un double cursus qui offre le master d'architecture et le master d'arts en design de lumière. J'ai été refusé en architecture, mais accepté en lumière.
Du coup je ne suis qu'a moitié tenté par cette offre. Seule l'idée du double cursus m'intéressait. Parsons, The New School of Design, située à New York, offre ce programme. Mon expérience pourrait donc toucher à sa fin si aucune école ne m'accepte, et je rentrerai donc en France, pour retourner à Paris à la rentrée de Septembre.
Mais si les américains ne vont peut-être pas tant me manquer, car je serais content de retrouver mes amis et famille, c'est l'ambiance qui règne ici qui va faire défaut. Ce sentiment étrange de vaste étendue, même au coeur de New York. Mes amis sont venus. Tous ne ressentent pas cela lorsqu'ils visitent la ville. Mais c'est mon cas, je respire. Peut-être est-ce la présence de l'eau, le fait que Manhattan soit une ile, que la mer soit à sa pointe, et que deux rivières la bordent. Qui sait?
Et puis il y a le mode de vie. Malgré les vies privées de nombreuses périodes de vacances, que l'on trouve en France, ici on essaie de profiter du temps que l'on a quand on l'a. Le temps libre est un bien précieux. La vie est pratique, et malgré moi, je compare sans cesse mes expériences au quotidien avec la vie en France. Ces magasins ou tout est soldé 365 jours/an. Ces étranges façon de dépenser tellement moins dans une ville tellement chère et dans le pays de la consommation poussée à l'extrême. Cette possibilité de s'habiller pour moins, bien moins d'argent qu'en France. Cette facilité de trouver du travail (pour moi cela n'a pas été facile, mais le secteur de l'architecture n'est pas en bonne forme, et mon diplôme non clairement reconnu ici). Cette possibilité de créer sa propre entreprise, facilement.
Ce n'est pas facile d'être expatrié, mais on finit tôt ou tard par enfin trouver ses repères, prendre ses marques dans un nouveau pays. On s'y fait et on finit par apprécier. Revenir sur ses pas n'est donc pas aisé. Ainsi, même si je connais bien Paris, je me retrouverai comme un expat, temporairement sans repères quotidiens, le temps de réapprendre à vivre à la française.
J'ai le sentiment de ne pas encore avoir accompli ce pour quoi j'étais venu, que mon expérience est encore en cours, et qu'il reste de nombreuses choses à découvrir sur le mode de vie américain.
Il change d'ailleurs, ce mode de vie. Enfin, la réforme de l'assurance maladie est acceptée, et va bientôt être mise en place. Les États-Unis progressent et le niveau de vie s'améliore, les institutions financières et leur mode de fonctionnement s'assainissent. Les États-Unis seraient-ils en passe de devenir le prochain nouvel exemple à suivre? Je n'irai pas jusque là. Mais il est certain que ces derniers changements sont un progrès. On ne peut malheureusement pas en dire autant de l'état actuel de la France.
Ce constat n'aide en rien à mon envie de rester aux États-Unis pour ne pas retourner en France. Mais au final, si je rentrais, y aurait-il une manière pour moi d'apporter ma pierre à l'édifice fissuré et d'aider mon pays? Pour ça, ça vaudrait le coup!

vendredi 19 février 2010

L’hystérie du moment !

Imaginez-vous, je suis en soirée, je rencontre des gens, de potentiels amis en devenir, de bons contacts. La réaction est souvent très polie, avec un sourire si brillant que je suis ébloui ! C’est l’effet "dents blanches". Je raconte ma vie, je surprends, je fais rire, tout ce qu’il y a de plus normal lorsque l’on essaie de faire connaissance. Mon réseau d’amis à New York n’est pas très étendu. Je fais mon possible pour plaire. Ne le faisons-nous tous pas ? (cette dernière phrase a-t-elle un sens ?)
La soirée avance, j’ai fais le plein de nouveaux amis, il est maintenant temps de "bouger", et de sortir, ou bien de rentrer, tout dépend d’où la soirée a commencé. Et c’est le moment que je préfère, ou plutôt que je préférais : On se dit "a bientôt, que l’on va se revoir ! C’est sur ! Cette semaine on va boire un coup avec le petit groupe, c’était cool, il faut remettre ça ! Totally !". Et puis plus rien, cela n’ira pas plus loin dans ces amitiés d’une soirée, du moment. Les semaines passeront sans nouvelles. 
Il faut comprendre. Etre apprécié à une soirée, avoir une discussion intéressante avec quelqu’un ne veut pas dire que mon réseau va s’étendre ! Le souci est que lorsque je dis que je souhaite revoir ces nouvelles têtes fraichement rencontrée, je le pense ! Il y a cette tendance à l’hystérie dans la manière dont est exprimé le sentiment de joie (l’alcool aidant ? Pas toujours en tout cas). Une hystérie qui au final a peu de valeur. Ils m’adorent au bout d’une heure, veulent me revoir a la prochaine "house party", et oublient mon nom le lendemain, et dans le pire des cas, je ne reverrais jamais ces futurs amis aussi prometteur étaient-ils. Il y a dans tout cela quelque chose de frustrant. 
La même chose arrive dans d'autres cas, exemple : Je donne des cours particulier de français à une jeune étudiante. Mercredi dernier, 15 minutes après le début supposé du cours, installé dans le café, j’ai fini par appeler la mère et demander ce qu’il se passe. Oh, laissez moi vous dire qu’elle était tellement désolé, qu’elle avait oublié de m’appeler, qu’elle était tellement, mais tellement désolé (comme les 4 autres fois ou c’est arrivé auparavant, sur 5 cours annulés au total !). Cinq fois le mot "sorry" est revenu dans la conversation !
J’ai enfin saisi ! Elle n’est en réalité pas vraiment désolé, elle s’en fou juste ! Aussi aimable qu’elle a pu être au téléphone et combien de fois elle a dit être désolée, il n’est pas moins vrai que cela arrivera encore. 
C’est encore cette hystérie du moment : Oh sorry, I’m so sorry, sorry ! Ou alors: Oh I love you, you’re fun ! We should totally hang out sometimes… Non, on ne va pas "hang out", et non tu n’es pas "sorry" !

Bien sur tout cela n’arrive pas qu’à moi, cependant, étant une attitude établie et acceptée, personne ne s’en étonne, c’est tout à fait normal. C’est donc bien plus dur à expliquer sans critiquer.
Amer ? Un peu ! Mais maintenant je sais mieux. ;-)

samedi 6 février 2010


UN BILAN ?

Voila plus d’un an que j’ai quitté la France. Il est temps de faire un bilan. J’avais la ferme intention de monter une vidéo retraçant un an de vidéos et photos de mon blog et ma vie à new York ; mon arrivée à Cooper Square, à Madison Avenue dans les hauteurs de Harlem, mon boulot à Chinatown que mes anciens patrons aimaient penser être une partie du Lower East Side, « qui a dit que c’était la honte Chinatown ? ». Et enfin mon arrivée dans l’Upper West Side, mon emménagement dans ce quartier résidentiel vivant, à proximité des parcs, des restaurants, des étudiants de la Columbia University, « qui font monter les prix ». Et puis je me suis laissé emporter par la douce maladie des projets qui ne finissent pas. Par cet étrange fait avéré qui est que le temps disponible pour des projets n’est pas proportionnel à l’avancement de ces projets, « si si ! Enfin non non !».
Je vis à New York depuis le 15 septembre 2008 mais je n’y travaille plus depuis le 29 juin 2009. Tout ce temps je l’ai passé à courir à Central Park, à aller faire mes courses, m’occuper de mon chat Oliver, prendre des photos des rues et des immeubles, marcher le long de l’Hudson River, emmener en visite mes amis de passage. J’ai terminé un de mes projets, celui d’écrire un script. Mon bilan d’une année à New York est en retard. Enfin, le plus important de tous, c’est mon rêve d’entrer un jour dans une grande université américaine. Une demande d’inscription étant un processus long et complexe, cela à été l’essentiel de mon occupation journalière pendant les derniers mois. Je ne peux pas encore connaitre le fruit de mes efforts et dois attendre le mois de Mars, « la pression vous dites ? Pas du tout ! ».
Pourquoi les projets que l’on entreprend, et qui n’ont pas de relation directe avec notre travail, sont-ils si souvent mis de coté, terminés en retard ou pire encore, jamais terminés ? Soyons honnête, ils sont rarement oubliés, c’est une autre raison. Ils sont là quelque part, dans notre tête et nous hantent. Qu’il s’agisse d’écrire un article pour un blog que l’on s’était promis de ne pas laisser tomber : « Pour celui-là c’est décidé, j’écris un article par semaine ! Pas comme les autres… » Ou bien de s’acheter une moto avant l’âge de 60 ans, et de reprendre la route, les projets sont toujours là, ceux qui ne sont pas aboutis sont seulement en suspens. Il n’est que rarement trop tard pour les reprendre.
Alors, oui, nous sommes pris dans le quotidien compliqué et chargé d’impératifs immanquables « vous lisez l’ironie dans immanquable ? ». Mais j’ai testé le quotidien libre, sans impératif à court terme, avec une semaine complète à vivre dans une des plus belle villes au monde, sans emploi et rien d’autre à faire que de me donner le temps de finir mes projets. Certains ont été terminés, d’autre non. Mon avis est que seule la volonté est responsable pour leur aboutissement, et que si l’on décide d’accorder du temps à nos projets, nos envies, nos rêves, tout est faisable ! Il faut savoir ménager sa volonté.
Je ne souhaite pas être lus comme mélancolique, ni moralisateur, je partage seulement mon avis et mon petit bout d’expérience.
« L’homme devient vieux lorsque ses regrets prennent la place de ses rêves. »


Photo copyright Capucine ;-)